La seigneurie d'Ambenay (1336 – 1789) La révolution française à Ambenay La période 1830 – 1939 à Ambenay "Le Moulin Alix/des Bottereaux"
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L'HISTOIRE DU VILLAGE D'AMBENAY |
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LE BOHION
LA NAISSANCE DU BOHION C'est au milieu du XIème siècle que naquit le lieudit du Bohion (et le village d'Ambenay) au milieu de la forêt de Breteuil, sans aucune parcelle de terres cultivées, sans aucune habitation. C'est un endroit vierge entièrement boisé appartenant au Duché de Normandie. Afin d'assurer les frontières du Duché face au menaçant Royaume de France, Guillaume Le Bâtard édifia en 1055 le Château de Breteuil dont il confia la garde à Guillaume Fitz Osbern, son compagnon d'enfance, déjà seigneur héréditaire de cette paroisse. Le Comte de Breteuil fonda alors l'Abbaye de Lyre afin d'attirer les populations dans cette zone peu habitée et d'en développer l'agriculture. Il s'agissait d'une manière d'augmenter la richesse de ses terres et sa capacité à défendre les frontières du Duché de Normandie. A Ambenay, toujours inhabité, le Comte de Breteuil concéda alors le Bohion à son veneur qui se prénommait "Hugues" ou "Hugon". Ce personnage donna son nom à cet endroit de la forêt devenu "le Bohion" avec l'origine latine suivante "Boscus Hugonis" ("le bois d'Hugon"). Toutefois, entre 1071 et 1087, l'Abbaye de Lyre décida d'installer des moines sur le territoire d'Ambenay afin d'étendre son pouvoir et de mener à bien sa mission. Elle acheta ainsi, pour 13 livres roumois, le Bohion au Comte de Breteuil et y construisit un établissement pour ses religieux. Cet établissement religieux existe aujourd'hui encore sous le nom de "Manoir du Bohion" et, du même coup, ce bâtiment est le plus ancien de la Commune.
Manoir du Bohion
Le Comte de Breteuil accorda également aux religieux, pour les hommes du Bohion, le droit d'envoyer leurs porcs paître dans la Forêt de Breteuil. Rapidement, le Bohion prit de l'importance avec des vassaux attirés par les avantages accordés.
LA RECONNAISSANCE DU BOHION PAR LE DUCHE DE NORMANDIE Dans un contexte de rivalité entre le Roi d'Angleterre et le Roi de France et situé à proximité de la frontière entre le Duché de Normandie et le Royaume de France, le Bohion était un territoire cher aux yeux du Roi d'Angleterre (et Duc de Normandie). C'est pourquoi, dans une chartre rédigée entre 1113 et 1128, le Roi d'Angleterre Henri I confirma la propriété du Bohion à l'Abbaye de Lyre. Son successeur, Henri II, en fit de même entre 1154 et 1163. Parallèlement, Robert de Leycester (Comte de Breteuil) reconnut cette propriété par une charte postérieure à 1153.
LES IMPOTS ET LA MONTEE EN PUISSANCE DE L'ABBAYE DE LYRE Très tôt, les hommes du Bohion eurent le droit d'envoyer paître leurs porcs dans la forêt, sous réserve de verser le "panage" (légère redevance) au Comte de Breteuil. Entre 1191 et 1204, Robert de Leycester accorda ce panage au bénéfice de l'Abbaye de Lyre ainsi que plusieurs autres privilèges. Cette chartre fut à son tour confirmée par l'évêque d'Evreux, Luc, en 1209. Tout au long du XIIème siècle, le Bohion prit ainsi beaucoup d'importance, à tel point que sa surface correspondait à la majorité des terres cultivées sur le plateau de la rive droite de la Risle. Selon l'Abbé Lebeurier, les hommes du Bohion occupaient très certainement l'emplacement actuel du bourg d'Ambenay.
En 1204, le Roi de France, Philippe Auguste, reconquit la Normandie et demanda une enquête sur les droits d'usage dans la forêt de Breteuil: il fut révélé que les hommes du Bohion, vassaux de l'Abbaye, recevaient par les mains des officiers du Comte, le bois nécessaire pour construire leurs maisons. De même, ils recueillaient le bois mort pour leur chauffage et envoyaient paître leurs bestiaux et porcs dans la forêt.
Ces privilèges attirèrent la population autour de la maison des moines et le Bohion ne cessa de se remplir de nouvelles familles.
LE DEPART DES MOINES VERS LES SIAULES Durant la première décennie du XIIIème siècle, les moines décidèrent de déplacer leur établissement au Sud-Est du Bohion pour y établir un manoir et une chapelle. Ce manoir reçut alors le nom de "Celles" ("Cellae" en latin) qui signifie "petite maison". C'est ce nom , devenu aujourd'hui, toponyme qui par transformation successives a donné la forme actuelle "Les Siaules". Toutefois, jusqu'en 1224, l'établissement des Siaules n'est considéré que comme une extension du Bohion: les hommes du Bohion et des Siaules étaient considérés comme habitants de la même localité, le Bohion. Ce n'est qu'en 1224 que les moines rédigèrent un acte différenciant les vassaux du Bohion et ceux des Siaules. Ainsi, était né le second hameau d'Ambenay. Les moines quittèrent leur manoir du Bohion et ne pouvant s'en occuper, les moines fieffèrent (louèrent) ce manoir et certaines terres aux habitants, à charge de corvées et de redevances. Malgré tout, les moines continuèrent à acquérir des terres au Bohion qui ne leur appartenaient pas encore afin d'augmenter leur puissance. Ainsi, au début du XIIIème siècle, "Guillaume Cokerel" (d'Ambenay) donna aux moines 4 acres de terres au Bohion qu'il tenait de Guillaume d'Ouche, à charge de payer audit Guillaume d'Ouche une rente de 6 deniers angevins de cens, et de 6 autres deniers pour tenir lieu de droit de garde, de taille et autres et de droit de moute.
LITIGE ENTRE L'ABBAYE ET SES VASSAUX D'AMBENAY En 1264, d'assez graves difficultés naquirent entre les Hommes du Bohion/des Siaules et l'Abbaye de Lyre. En effet, ces hommes étaient tenus de faire moudre tout leur blé au Moulin-Roger, propriété de l'Abbaye de Lyre et donc de payer le droit de moute entier aux moines. Il semblerait que les hommes du Bohion et des Siaules en avaient décidé autrement. Ils furent alors "jugés" aux "assises" de Breteuil et reconnurent leurs obligations: "ils s'obligèrent à ne point laisser leurs terres incultes et à payer, quand ils n'étaient pas résidents, la moute sèche des grains recueillis sur la terre soumise au ban du moulin". L'Abbaye de Lyre, par égard pour leur pauvreté, les exempta de réparer les écluses et aussi d'apporter les meules mais "cette dernière exemption ne fut accordée qu'à la condition qu'ils paieraient 5 sous en commun toutes les fois qu'il faudrait de nouvelles meules".
CONTESTATION DES AVANTAGES PAR LES OFFICIERS DU COMTE Comme nous l'avons vu précédemment, les "habitants d'Ambenay" bénéficiaient de nombreux droits à l'égard de la forêt de Breteuil, notamment de faire paître un grand nombre de porcs. Pourtant, en 1455, les officiers de la forêt (employés du Comte de Breteuil) firent saisir 257 porcs appartenant aux vassaux des moines, contestant ces droits d'usage. Les moines prirent faits et causes pour leurs hommes et obtinrent la délivrance des porcs le 25 Juin 1455.
L'ARRIVEE DES PREMIERS MEMBRES DE LA FAMILLE BAUDOT A la fin du XVème siècle, le fief du Bohion apparaît entre les mains de la famille Baudot. Les Baudot sont-ils la famille paysanne à qui les moines fiéffèrent une partie de leurs terres après leur départ aux Siaules? Tout commença avec l'émigration de Pierre II Baudot (1442-1519) de la Bourgogne vers la Normandie. Il était le fils de Pierre 1er Baudot (1400-1469), Maire de la Ville de Dijon de 1447 à 1461). Pierre II Baudot porta pour le 1ère fois le titre "Sieur de la Fleurière et de Boschion" et sa descendance conserva ce titre jusqu'en 1790. En 1511, les Baudot possédaient déjà une grande partie des terres du Bohion, ainsi que la ferme de la Fleurière (près du manoir du Bohion), aussi appelée la "ferme du vieux Bohion". En Mai 1575, la famille Baudot acquit la seigneurie d'Ambenay, propriété jusqu'à présent de l'Abbaye de Lyre. Il est incontestable qu'avant d'être devenu Seigneur d'Ambenay, Edmond II Baudot était "Sieur du Bohion" par hérédité. A sa mort en 1594, son fils aîné (Cyprien) bénéficia du titre de Seigneur d'Ambenay et son second fils, Adrien Baudot, acquit le titre de Sieur du Bohion. Il fera souche dans la branche des "Baudot, Sieur du Bohion"
LES DIFFERENTS SIEURS DU BOHION
- 1442-1461/1519: Pierre II Baudot, Sieur de la Fleurière et de Boschion, émigre de Bourgogne en Normandie. Comme nous l'avons vu ci-dessus, Pierre II Baudot était le fils de Pierre I Baudot, Maire de la Ville de Dijon de 1447 à 1461. Il émigra de Bourgogne vers la Normandie, épousa Anne de Gueret et s'installa au Bohion.
- 1465-1519: Robert Baudot, Ecuyer et Seigneur du Boschion et la Fleurière Fils de Pierre II Baudot, il se maria avec Charlotte De Vachet (1470-1519). Deux enfants: Pierre Baudot et Esmond Baudot (1492-1542)
- 1492-1542: Esmond 1er Baudot, Sieur du Boshion Fils d'Esmond 1er Baudot, il se maria avec Madeleine de Viennois.
- 1525-1614: Esmond II Baudot, Seigneur d'Ambenay et Sieur du Bohion. Fils d'Esmond 1er Baudot, il épousa Jacqueline Buglet. Il eut trois enfants: Cyprien I (1558-1630), Adrien (1586-1606), Nicolas (1587-1620), Edmond III (marié en 1628). En Mai 1575, il devint également Seigneur d'Ambenay et il fit confirmer les droits et privilèges des riverains de la forêt de Breteuil par un Arrêt du Parlement de Rouen , après la réunion du Comté d'Evreux et à la Couronne. Il mourut le 9 Avril 1614 à Ambenay et fut inhumé dans le choeur de l'église, à l'âge de 89 ans.
- 1628-1653: Edmond III Baudot, Sieur du Bohion. Fils d'Esmond II Baudot, Edmond III Baudot épousa Catherine Girault en 1628 et eut deux enfants: Edmond IV et Adrien.
1653-1677: Edmond IV de Baudot, Seigneur du Bohion. Ecuyer et chevau-léger du Roi. Il épousa Anne Gis (Dame de Longpré) vers 1655 et eut neuf enfants dont Antoine-Michel (1656-1686), Alexandre, Louis (1658-1691), Jean (1664-1736) et Alexandre (1676-1756). Une déclaration datée du 13 Décembre 1658 confirme que la famille Baudot jouissait depuis longtemps du statut de noble et était exemptée de l'impôt: "Lesdits Sieurs d'Ambenay et du Bohion, nobles, et que leurs pères et ayeuls avec eux ont tousjours ainsi vescu de leur congnoissant et sans avoir desrogé a la qualité de noble, en ce qui cognoisent, et qu'ils esté imposés au roles des tailles de ladite paroisse ni ailleurs". Le 20 Juillet 1662, il rendit aux moines de l'Abbaye de Lyre un aveu de ses terres du Bohion: Sa propriété se composait alors "d'une masure, de logis, du champ Guespin avec le haut bois contenant huit acres".
Le 16 Août 1672, Emond de Baudot, escuyer et Sieur du Bohion apparaît comme témoin dans un acte d'inhumation d'Antoine de Baudot, fils de François de Baudot, Escuyer et Seigneur d'Ambenay.
Acte d'inhumation du 16 Août 1972
Il mourut le 10 Février 1677 à Ambenay et Anne Agis lui survécut longtemps jusqu'au 10 Février 1710.
Acte de décès d'Edmond IV de Baudot le 10 Février 1677
1656-1686: Antoine-Michel de Baudot, Sieur du Boshion. Fils d'Edmond IV Baudot rentra dans les Ordres, il naquit le 24 Janvier 1656 à Ambenay. Il rentra dans les Ordres et était diacre le 13 Mars 1684 lorsqu'il rendit aveu de ses terres du Bohion comprenant notamment un colombier, signe extérieur de richesse. La prétention de faire du Bohion une terre noble éclate dans un aveu du 13 Janvier 1686 dans lequel on lit "Messire Antoine-Michel de Baudot, presbtre, Curé des Frétils et Escuier, Seigneur du noble fief du Boyon, tant pour luy que pour messieurs ses frères....le manoir seigneurial du Boyon, avec la ferme qui en dépend où sont situés plusieurs logis, comme colombier, grange, pressoir, contenant onze acres". Antoine-Michel de Baudot mourut peu de temps après cet aveu de 1686 puisque, le 1er Juin 1695, sa mère Anne Agis rendit aveu du Bohion: "Pour elle et pour messieurs ses enfants de présent au service pour le Roy dans ses armées".
- 1658-1691: Louis de BAUDOT, Sieur du Boshion. Fils d'Edmond IV Baudot, Louis de Baudot succéda au décès de son frère, Antoine-Michel de Baudot. Il naquit le 11 Février 1658 à Ambenay. Le 02 Octobre 1686, Louis de Baudot apparaît comme le parrain dans un acte de baptême. Il porte alors le titre de "Garde du Corps du Roy, Escuyer et Sieur Duboyon".
Acte de baptême du 02 Octobre 1686
Le 18 Septembre 1691, Louis de Baudot trouva la mort lors de la bataille de Leuze (Belgique), à l'âge de 33 ans. Il fut "garde du Roi" durant 11 ans.
1690: Alexandre de BAUDOT, Sieur du Boshion. Un dénommé "Alexandre de Baudot" apparaît dans un acte de baptême du 03 Novembre 1690 avec le titre de "escuyer et Sieur du Bohion". Il s'agit très certainement de l'un des fils d'Edmond IV Baudot, frère de Louis de Baudot. Il était Commandant de Btaaillon dans le Régiment d'Albigeois et épousa Marie-Simone LEROY.
Acte de baptême du 03 Novembre 1690
- 1664-1736: Jean de BAUDOT, Sieur du Boshion. Fils d'Edmont IV de Baudot et d'Anne Agis, il naquit à Ambenay le 10 Septembre 1664 et devint écuyer et brigadier des gardes du corps du roi. Il participa et fut blessé lors des batailles de Leuze (18 Septembre 1691) et de Steinkerque (03 Août 1692) en Belgique. Il épousa noble Dame Marie de L'Orme (veuve de René de Meucheron, écuyer et Sieur de Fleurimont, tué à Leuze) le 24 Avril 1695 à Ambenay, avec le titre de "Sieur Duboyon". ls eurent trois fils: Brice-Jean-Louis, Jean-René et Alexandre.
Le 06 Août 1696, Jean de Baudot et Marie de l'Orme ont leur premier fils, Brice-Jean-Louis qui voit le jour à Ambenay. Jean de Baudot porte le titre de "Escuyer, Sieur du Bohion, Garde du Roy".
Acte de baptême du 06 Août 1696
Jean et Alexandre apparaissent dans un autre aveu du 14 Avril 1697: "Jean de Baudot, escuier, Sieur du Boyon, garde du corps du Roy, tant pour lui que pour Alexandre de Baudot, son frère, escuier, capitaine au régiment d'Albigeois". En 1707, Jean de Baudot fut qualifié de "porte étendard des gardes" et, en 1709, de "sous brigadier des gardes du Roi". Ce personnage, au service du Roi de France, participa à la "guerre de succession d'Espagne": A sa mort et sans descendance directe, Charles II (Roi d'Espagne) légua en 1701 le trône d'Espagne à son petit-neveu, le Duc d'Anjou qui était aussi le petit-fils de Louis XIV (Roi de France). Il monta sur le trône d'Espagne sous le nom de Philippe V. De même famille, Louis XIV fit vite occuper le Pays-Bas espagnol le 06 février 1701, ce qui entraîna rapidement l'inquiétude des hollandais. Face à la politique ambitieuse de Louis XIV en Europe, l'Angleterre, les Pays-Bas, l'Autruche et la Prusse formèrent une coalition contre la France et l'Espagne. Ainsi, une guerre éclata au centre de l'Europe de 1701 à 1713. Notamment, Jean de Baudot participa à la bataille de Malplaquet le 11 Septembre 1709 au Pays-Bas durant laquelle son bras droit fut emporté par un boulet de canon. La guerre de succession d'Espagne ne prit fin qu'en 1713, date à laquelle le traité d'Utrecht aboutit à un compromis avec l'Espagne qui céda, entre autre, ses possessions aux Pays-Bas. Son épouse, Marie de l'Orme mourut le 10 Novembre 1734, à Ambenay et il ne dut pas lui survivre longtemps (avant le 13 Septembre 1736).
- 1707-1767: Jean-René de BAUDOT, Ecuyer, Sieur du Boyon et de Maison Rouge. Fils de Jean de Baudot et de Marie de l'Orme, il naquit vers 1707 et épousa Elisabeth des Hayes de la Rodière le 13 Septembre 1736 à Cerqueux (14). Jean-René de Baudot porte alors le titre de "Escuier et Sieur du Boyon et de Maison-Rouge, brigadier des gardes du corps". Après plusieurs années dans les Gardes du Roi, il se retira pour cause de maladie. Ils eurent quatre enfants: Jean-René-Alexandre (1737-1790), Jean-René (1739-1769), Jeanne-Antoinette-Elisabeth (1741-Après 1772) et Marie-Jeanne-Louis (décès aux Frétils en 1741) Il mourut le 04 Août 1767 à Ambenay, à l'âge approximatif de 60 ans.
- 1737-1791: Jean-René-Alexandre de Baudot, Sieur du Boyon Fils de Jean-René-Alexandre de Baudot et d'Elisabeth des Hayes, Jean-René-Alexandre naquit le 04 Juillet 1737 à Ambenay.
Acte de baptême de Jean-René-Alexandre de Baudot du 04 Juillet 1737
Il épousa Marguerite, Françoise d'Escorches (Dame de Ste Croix) le 22 Août 1759 à Berville-la-Campagne (27) mais ils n'eurent pas de descendance. Il fut gendarme de la Garde du Roy et prit part à deux campagnes militaires en Westphalie, sous les ordres du Maréchal Duc de Richelieu.
L'acte fut signé de Le 08 Janvier 1791, Jean-René-Alexandre de Baudot participa à la rédaction du tout premier acte d'état civil à l'occasion du mariage de Charles Lebigre (de la paroisse de Chéronvilliers) et de Françoise Dallemand (de la paroisse d'Ambenay). L'annonce se fit au travers de trois messes paroissiales, par trois dimanches. L'acte fut signé de "Messire Jean, René, Alexandre De Baudot Duboyon, de Jacques, François Duchamps père, de Jacques, François Duchamps fils, Jean Guérin, d'Auguste Baraguey, témoins qui ont attesté ....".
Fin du 1er acte d'état civil de 1791 et sa liste de signataires.
LE LIEUDIT 'LE BOHION" EN 1835
Cadastre d'Ambenay de 1835
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