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Ambenay durant la préhistoire

Ambenay, village Gaulois

Ambenay au Moyen-âge

La seigneurie d'Ambenay (1336 – 1789)

La révolution française à Ambenay

L’ ère industielle à Ambenay

La période 1830 – 1939 à Ambenay

La seconde guerre mondiale 

La fin du 20ème siècle

Liste des Personnalités

Lieudit "Le BOHION"

Lieudit "Les SIAULES/MAUNY"

Lieudit "Transières"

"Le Moulin-Roger"

"Le Moulin-L'Ermite"

"Le Moulin Alix/des Bottereaux"

Lieudit "Le Bailly"

Lieudit "Les Roches"

Lieudit "Les Poteries"

Lieudit "Le Courant"

 

L'HISTOIRE DU VILLAGE D'AMBENAY

 
 

 

LA FIN DU 20ème SIECLE A AMBENAY

La seconde guerre mondiale a profondément meurtri la population (contraintes de l'occupation nazie, famine, marché noir, dénonciation, craintes des mitraillages et bombardements,...) mais Ambenay se reconstruit peu à peu, sans toutefois oublier.

LA CARTE IGN D'AMBENAY DE 1950

La carte IGN établie en 1950 met en valeur des voies de communication identiques à celles que nous connaissons aujourd'hui sauf en deux points:

- La sente du "Le Courant" existe toujours (il part du Nord du Bourg jusqu'au lieudit "Le Courant" en passant par "Les Poteries". Cette sente a désormais disparu et n'existe plus que dans son tronçon qui traverse le lotissement HLM.

- La route partant du lieudit "Le Bout du Bois", passant par le Cornet et La Roche est toujours présentée comme une route secondaire pour se rendre à Conches et Evreux (via les Baux-de-Breteuil, Guernanville et Ste-Marguerite-de-l'Autel). Cette voie était celle empruntée pour se rendre à Evreux, avant 1830. Elle avait l'avantage d'être plus directe, sans faire de retour par la Neuve-Lyre. Aujourd'hui, il ne viendrait à l'idée de personne d'emprunter cette route pour se rendre à Conches/Evreux.

Carte de 1950

LA CONSTRUCTION DE LA NOUVELLE ECOLE COMMUNALE EN 1958

Dès 1951, la Commune d'Ambenay constate que le nombre d'élève ne cesse d'augmenter et que les conditions d'accueil se dégradent. La construction d'une nouvelle école est immédiatement envisagée. Le 9 Novembre 1951, l'architecte M. PERREE de Bernay fut nommé pour établir un avant-projet de construction d'un "groupe scolaire" à Ambenay. Initialement, le projet devait comporter deux classes mixtes, une salle de travaux pratiques, d'un logement pour l'instituteur, une mairie et un préau. La Mairie sera finalement retirée du projet. Le 30 Janvier 1952, l'inspecteur académique accepte ce projet.

Le 13 octobre 1952, l'architecte remit son avant-projet au Conseil Municipal d'Ambenay qui l'accepta immédiatement. A cette occasion, le Conseil fit remarquer que le logement du presbytère (1er étage) était libre par suite du départ de son dernier locataire et que M. René MARGE (locataire de la Commune) habitait à l'époque une maison très vétuste se situant à l'emplacement du futur groupe scolaire. Ainsi, la Municipalité proposé à M. MARGE d'occuper le logement libre du presbytère.

Le 1er Juillet 1954, la construction de l'école fut confiée à M. BAROUIN et M. BERNARD, tous deux architectes à Paris. Le même jour, le Conseil décidait de l'emplacement définitif de la future école, près du bourg, entre le hameau des Viviers et le Buisson. Le terrain appartenait à M. SAILLARD avec qui un accord amiable fut passé (échange de terrain entre la commune et M. SAILLARD et indemnisation partielle).

Les travaux débutèrent le 7 Novembre 1954 et le fonds du terrain de l'école fut accordé à l'instituteur pour en faire un jardin (à l'époque, l'instituteur était M. PANTENIER).

 

Bourg d'Ambenay et sa nouvelle école en cours de construction en 1955

Nouvelle école en 1960

 

Le 11 Juin 1955, le Conseil Municipal fit connaître le mode de financement de la construction de la nouvelle école: Un emprunt de 1.500.000 francs fut allouée à la commune avec un taux de 5,5% sur 20 ans à partir de 1956.

Initialement, l'école devait être achevée en 1956 mais le constructeur, M. POPIN de Breteuil, fit faillite. Les travaux de maçonnerie furent alors confiés à M. STADERELI dès Février 1959. Assez rapidement, l'école se coupa en deux en raison du sol meuble et sablonneux: cette fissure, bien que colmatée, est toujours visible dans le grand couloir de l'école.

La nouvelle école ouvrit enfin ses portes en Septembre 1958 (malgré des travaux qui étaient toujours en cours).

 

Photo de classe mixte à Ambenay en 1958

(collection M. Jean-Pierre BERNARD)

Le 8 Avril 1961, il fut décidé de réaliser l'adduction d'eau ainsi que l'érection de la clôture d'enceinte de l'école.

M. PANTENIER était alors l'instituteur de l'école et le second instituteur était Mme TAHUREL qui fut remplacée en 1963 par M. André BOUSSUT.

Un peu en avance sur les évènements de Mai 1968, le Conseil Municipal d'Ambenay demanda le 25 Août 1963, la gémination officielle de l'école publique d'Ambenay, autrement dit qu'elle soit officiellement reconnue "mixte". En effet, force est de constater que "la cohabitation des filles et des garçons à l'école d'Ambenay depuis de nombreuses années et que cette cohabitation n'a donné lieu à aucun incident". La photo de classe de 1958 démontre que cette mixité existait déjà en 1958, soit dix ans plus tôt. Les moeurs évoluèrent très vite, à Ambenay aussi!

 

LA CREATION D'UNE CANTINE SCOLAIRE EN 1958

Le projet du groupe scolaire fut assorti dès ses débuts d'une cantine qui était gérée par Mme DROULIN dès 1958. Le tarif du ticket était alors de 1,20 francs (nouveaux francs). Dès Janvier 1962, Mme DROULIN fut assistée d'une "aide-cantinière", Mme SOSSET. De même, Mme MILLET était chargée du balayage des classes et de la Mairie à partir du 1er Janvier 1963.

En 1963, Mme SOSSET remplaça Mme DROULIN et devint "cantinière" et le poste d'aide-cantinière fut confié à Mme PICHARD.

En Juin 1967, Mme SOSSET démissionna et Mme PICHARD assura seule le double rôle de cantinière et d'aide-cantinière.

Le ticket de cantine était alors de 2 francs/repas en septembre 1968.

 

LE DEVENIR DE L'ANCIENNE ECOLE ET LE DEPLACEMENT DE LA MAIRIE

En 1958, la nouvelle école ouvrit ses portes et l'ancienne ferma.

La Municipalité envisagea aussi de quitter les lieux afin de se rapprocher du bourg du village en occupant le rez-de-chaussée de l'ancien presbytère. Pour cela, le 26 décembre 1958, des travaux de réfection et d'aménagement de l'ancien presbytère furent votés pour un montant de 500.000 francs, provenant de la vente d'un bâtiment à M. Eugène NICOLAS. La Mairie se déplaça donc à son emplacement actuel en 1959.

 

Ancien presbytère vers 1950

Nouvelle Mairie vers 1960

Nouvelle place de la Mairie vers 1960

Le 16 Septembre 1959, M. Le Maire demanda à la famille DESCLOS-BOUTELLIN l'autorisation d'enlever le monument funéraire élevé sur la place de l'église, face à la nouvelle Mairie. Ce monument funéraire était autrefois érigé au milieu de l'ancien cimetière d'Ambenay. Il fut rapidement démonté et il n'en reste plus que le coffrage au pied du grand If de l'église.

Le 27 décembre 1963, l'ancienne école municipale des Noës fut partiellement donnée en location. Le Garde-Champêtre, M. CHERON, et son épouse devinrent locataires de trois pièces, d'une cave et d'un jardin pour un loyer de 20 francs par mois. L'autre partie (4 pièces) fut donnée en location à Mme CARON pour le même loyer.

La pompe à main de l'ancienne école fut le 22 janvier 1965 par la Commune.

En Novembre 1965, deux pièces de l'ancienne école furent louée à M. et Mme PICHARD (la cantinière).

Le 24 Juin 1966, l'Entreprise TREFIMETAUX proposa de racheter l'ancienne école pour le montant de 50.000 francs mais le Conseil Municipal refusa cette offre, faute de pouvoir reloger ses occupants de l'époque.

En Juin 1969, il fut décidé de transformer le rez-de-chaussée de l'ancienne école en salle des fêtes. Le loyer de la journée était alors de 30 francs. Le succès de cette salle des fêtes permit d'augmenter ce loyer à 40 francs/jours, l'année suivante.

 

L'ADDUCTION A AMBENAY ET SON CHATEAU D'EAU

Dès le 20 Mai 1945, la Commune d'Ambenay fit connaître son souhait d'obtenir la distribution d'eau potable sur son territoire. Beaucoup d'autres communes s'étaient équipée avant la guerre. En Novembre 1953, ce projet revit le jour et une étude fut demandée pour la construction d'un réservoir (château d'eau) au Château de l'Ecureuil afin de permettre l'adduction vers Ambenay. Ce lieu était le plus élevé de la commune (entre 205 et 210 mètres d'altitude). Malheureusement, l'eau du puit du Bailly se révéla non potable et le projet fut abandonné le 8 juin 1956.

Vue aérienne d'Ambenay vers 1955 (sans son château d'eau)

La Municipalité demanda au syndicat de Neaufles-Auvergny l'utilisation de son point d'eau, ce qui fut accepté. Le château d'eau d'Ambenay fut construit en 1960 et la distribution de l'eau courante fut proposée aux habitants.

Le 8 Avril 1961, l'école du village bénéficie elle-aussi de ce confort moderne.

Très vite, il fut remarqué que l'installation de "l'eau courante" et l'absence de fossés d'évacuation des eaux usées avaient pollué l'eau du puit du bourg (construit en 1928). Il fut décidé de mettre une pancarte "Eau Non Potable". Nos problèmes de pollution actuels existaient déjà en 1961!

En réponse, le 25 Août 1963, la Commune décida de construire les bordures équipés de caniveaux dans la traverse du bourg afin de permettre l'évacuation des eaux usées et pluviales.

Le 14 Mai 1963, un plan d'urgence d'adduction d'eau fut lançé afin que l'ensemble des hameaux du village soit alimenté en eau courante. Voici les différentes tranches: du Gacel aux Siaules, du Gacel au Pont du Courant en passant par les Reanrdières, du Pont du Courant à la Roche, de l'abbatoir des Petits Bottereaux à Chennecourt en passant par le Launel et enfin des Petits Bottereaux à Maurepas et aux Mares.

L'emplacement de l'ancien puit du bourg était désormais inutile: dans un premier temps, un panneau d'affichage communal y fut installé puis la parcelle fut vendue le 15 Juillet 1964 à M. BONNARD qui habitait déjà à coté de cette parcelle (au 7, Rue Guy Lacombe).

Le 25 Juin 1965, le chemin dit "la bretelle du château d'eau" fut classé au cadastre.

 

Photo prise du Château d'eau en 1960

 

Vue aérienne d'Ambenay en 1960 (avec son château d'eau et son école terminée)

Photo aérienne vers 1965

Château d'eau de nos jours

 

LES LOTISSEMENTS "CALISTE ET MARQUIS"

En 1964, le projet de constructions du lotissement "Caliste et Marquis" vit le jour, le long de la Rue Chervel. Il est lié directement à la construction de la nouvelle usine "Caliste Marquis" à Ambenay, en bordure de la Route Départementale n°830 (direction de Rugles).

Ce projet fut financé par l'entreprise "Caliste Marquis" et la Commune accepta de prendre en charge les frais de voirie, d'alimentation en l'électricité et l'adduction d'eau.

 

L'EXTENSION DE LA NOUVELLE ECOLE EN 1972

Bien que très récente, la nouvelle école fut confortée à une problématique ancienne qui était initialement à l'origine de sa construction : le nombre d'enfants scolarisés à Ambenay ne cessa d'augmenter pour atteindre 82 écoliers en 1957/1958 puis 92 écoliers en 1958/1959, soit dix de plus en un an!

Le Conseil Municipal décida d'augmenter sa capacité d'accueil et envisagea la construction d'une troisième classe. Le 30 décembre 1962, la Municipalité solutionna le problème du financement permettant au receveur de la Commune d'affecter les fonds perçus au titre de dommages de guerre à la construction de la 3ème classe de la nouvelle école. Le même jour, un appel d'offres fut lancé pour la construction de cette 3ème classe.

En 1971, la troisième classe n'était toujours pas ouvert avec la répartition suivante sur deux classes:

- 34 èlèves pour les CP et CE1

 -32 élèves pour les CE2, CM1 et CM2

En Mars 1972, cette situation ne pouvait plus durer et la 3ème fut officiellement ouverte. Dès la rentrée 1973, l'école comptait 74 élèves avec deux institutrices et un instituteur.

Curieusement, le phénomène s'inversa ensuite avec uniquement deux classes en 1981 (instituteurs: M. ROUACH et Mme BORDEAUX puis Mme BORDEAUX et Mme VAURABOURG à compter de 1982) puis une unique classe depuis la fin des années 1990. Le regroupement pédagogique avec la commune de Neaufles-Auvergny a permis de sauver l'existence des deux écoles.

Voici mes souvenirs d'enfance (vers 1985):

- Des tables d'école ancienne avec emplacement pour l'encrier mais nous utilisions uniquement des stylos plumes (l'encrier servait déjà de décors). Chaque année, les élèves devaient poncer au papier de verre et à la main leur bureau afin qu'il soit impeccable à la rentrée scolaire suivante. La bonne odeur de la cire d'abeille nous faisait oublier les ampoules que nous avions aux mains!

- Chaque classe comptait un tableau de couleur verte sur lesquels on écrivait à la craie (blanche ou rouge). Pour aller au tableau, nous montions sur une estrade: Inutile de vous faire petit, tout le monde vous voyait quand même!

- La punition suprême: les tours de cours: La cours goudronnée était centrale à l'école et les baies vitrées de chaque classe donnaient sur cette dernière. Vos camarades pouvaient vous admirer pendant vos tours de cours....Le nombre de tours de cours dépendait de la gravité de la bêtise.

- Les toilettes des garçons étaient sombres et malodorantes (le plaisir des toilettes turques...). Bien que formellement interdites aux garçons, les toilettes des filles étaient tout de même plus accueillantes.

- Le grand et haut préau était un idéal pour les écoliers, quelques soient les intempéries. Les murs en béton ne craignaient pas le ballon de football, contrairement aux vitres des classes dans la cours. C'est à ce moment que j'ai compris à quoi servaient les assurances....

 

 

LE LOTISSEMENT "HLM"

La Société Coopérative d'HLM de l'Eure fit connaître son projet de construction de lotissements à Ambenay dès 1965. Le 22 Janvier 1965, elle souhaitait acheter un terrain à Ambenay, à proximité du bourg afin de réaliser un ensemble de 25 pavillons.

Afin de permettre cette implantation en bordure de la Rue Chardette, la commune proposa un échange de terrains avec M. PANTENIER (l'instituteur de l'école).

Une première tranche Sud de 8 pavillons fut construite, puis l'échange de terrain permit la construction de la seconde tranche Est et Nord de 14 logements. Cette seconde tranche sera livrée en 1977.

 

Vue aérienne en 1970 (construction 1ère tranche HLM et Lotissements "Caliste Marquis")

 

Vue aérienne en 1978 (construction de la seconde tranche HLM)

 

Lotissements HLM en 2016

LA FIN DE LA VOIE FERREE 

La ligne de chemin de fer "L'Aigle-Conche" fut ouverte le 5 novembre 1866 et exploitée par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Elle servit dans un premier temps à transporter de précieux charbon destinés aux tréfileries de la Vallée de la Risles puis aux transports des personnes, à une époque où l'automobile n'existait pas encore.

Après la seconde guerre mondiale, le 12 Août 1945, le train circule de nouveau à Ambenay mais le Conseil Municipal releva qu'un aller-retour "Evreux-L'Aigle" se faisait alors en 70 heures en raison de la lenteur du train et d'un unique passage quotidien!

La démocratisation de l'automobile durant les années 1950/1960 mit en grandes difficultés cette ligne ferroviaire. Non rentable, la SNCF mit un terme au trafic de voyageurs le 31 Mai 1970 et seul le transport de marchandises vers les usines Le Boulch (de Neuve-Lyre) et l'Ascal (de Rugles) perdura jusqu'au 28 Mai 1989, date à laquelle la gare d'Ambenay vit passer le dernier train de son histoire.

En 1995/1996, l'unique voie ferrée fut définitivement démantelée. La maison du garde-barrière (au passage à niveau) fut mise en vente et son locataire l'acheta.

 

Ancienne voie ferrée en 2016 (photo prise de l'ancien passage à niveau d'Ambenay)

 

Ancien passage à niveau du lieu-dit "Le Cornet"

 

 

MES SOUVENIRS D'ENFANT ET D'ADOLESCENT 

Comme le veut un vieil adage, "le passé finit toujours par vous rattraper". C'est pourquoi, je vous propose de partager mes souvenirs d'enfance et d'adolescence. Ils manqueront d'objectivité mais ils parleront à certains d'entre vous. Ils font désormais partie du passé d'Ambenay.

 

Milieu des années 1980:

La directrice de l'école était Mme Bordeaux assistée de la seconde institutrice, Mme Vaurabourg. La première habitait au sein même de l'école dans son appartement privé, en retrait de la cantine. Mme Vaurabourg habitait au lieu-dit le "Long du Bois".

Les "bons points" y étaient encore distribués pour récompenser les bonnes conduites...

La photocopieuse n'existait pas encore (dans tous les cas, elle n'était pas encore arrivée à Ambenay...). Mme Bordeaux faisait donc ses copies avec une machine à polycopier à alcool et une feuille carbone. L'odeur forte de l'alcool enivrait toute la classe.

Machine à polycopier

 

La classe donnait sur la cour d'école et sur la ligne de chemin de fer. Le train circulait parfois transportant des remorques agricoles neuves "Le Boulch" (sortant des usines de la Neuve-Lyre) et des bobines d'aluminium de 8 tonnes à destination de l'usine ASCAL de Rugles (qui fabriquait de l'aluminium ménager, les feuilles d'alu des tablettes de chocolat et enfin les fines couches d'aluminium des packs de lait ou autres emballages alimentaires).

 

Classe de CP en 1981 avec Mme Bordeaux

 

Chaque année, le "Noël de l'école" avait lieu dans la salle des fêtes communale (ancienne école au lieu-dit de "La Noë"). La salle était plongée dans le noir et des dessins animés Walt Disney (Mickey et Donald) nous étaient alors projetés "à l'ancienne" sur le mur de l'ancienne classe. Nous étions tous (parents et élèves) assis sur des bancs en bois fort anciens, à la fois sages et excités. Cet évènement annonçait les fêtes de Noël.

Un souvenir magique: Une année, la neige nous avait fait la surprise de tomber durant ce spectacle de Noël alors que la salle de projection était plongée dans le noir. Quel surprise de découvrir la neige qui n'était pas là à notre arrivée et qui nous attendait à la sortie!

 

La "Fête communale d'Ambenay" était l'évènement de l'été (Août): les forains s'installaient sur l'herbage du lotissement HLM. Au préalable, M. VARIN (agriculteur) avait coupé le foin.

Les forains embauchaient les jeunes du village pour monter le manège des voitures tamponneuses. Ils étaient payer en jetons de manèges. Pas sûr que le Code du travail autoriserait encore cet "échange de bon procédé"!

La salle de bal était montée par les hommes de la Commune, à l'ancienne, avec des panneaux, un plancher en bois et une toile bâchée en guise de toiture. Cette structure démontable était immémoriale et faisait le plaisir de tous!

La machine "Punching ball" était le rendez-vous des jeunes hommes en quête de reconnaissance...

Et enfin, le clou de la fête foraine était sans contexte le feux d'artifices tiré sur la place du lotissement.

 

Boucherie du bourg: Une vieille dame, Mme Médard, vous servait toujours avec le sourire. Elle habitait dans son logement qui communiquait avec le commerce. Dès qu'un client se présentait, la sonnette l'alertait et elle arrivait. Ses biftecks hachés étaient les meilleurs!

L'épicerie de M. Chéron se situait dans l'actuel Hôtel de la Risle. Le coté droit était l'épicerie et le coté gauche était dédié au café, au restaurant et à l'hôtel. Gaillard imposant, M. Chéron me faisait peur mais je raffolais de ces tranches de jambon.

La charcuterie de M. Leteiller n'était pas située dans le bourg mais dans la maison familial (dans le laboratoire dédié à cet effet), au lieu-dit "La Borne". Il y régnait un calme et une odeur très agréable de charcuterie. Tout comme la boucherie, l'ouverture de la porte déclenchait une sonnette et Mme Letellier arrivait. Son mari avait une ferme avec des vaches dans ses bâtiments, derrière la gare d'Ambenay.

Ambenay avait également une entreprise de transport Bourdon (à l'entrée Nord du bourg) et ses cars transportaient les élèves au collège de Rugles.

Début des années 1990:

La boulangerie était tenue par M. et Mme CLAIN. Le pain y était très bon, tout comme les flans...

La boucherie d'Ambenay (de Mme Médard) ferma définitivement ses portes.

En vue d'une retraite bien méritée, M. Chéron a vendu l'hôtel de la Risle à M. et Mme MARCILLY. La partie "épicerie" ferma. Les routiers appréciaient s'arrêter manger au restaurant et leurs camions encombraient (un peu) l'entrée de la place du lotissement HLM.

Le bar du bourg tenu par M. Vavasseur (à l'angle de la rue menant dans la vallée) accueillait souvent les jeunes du village attirés par le baby foot.

Années 2000:

La boulangerie d'Ambenay ferma définitivement ses portes vers 2010, tout comme le bar du bourg.

Le dernier commerce du bourg est désormais l'Hôtel de la Risle.

Bien entendu, il convient de ne pas oublier toutes les autres entreprises, artisans ou exploitations agricoles qui continuaient à faire prospérer le beau village d'Ambenay (Carrelage Jacquet, Caliste-Marquis, Garage Peugeot de M. Cerquiéra, élevage de poules à la Mardelle, entreprise de travaux agricoles Loones...)

 

 

 
       
 

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Dernière mise à jour: 26/03/2017